Entretien avec Geoffroy Roux de Bézieux, Président du Medef

29 avr. 2020 | 16:00 - 17:00

Vous devez avoir un compte pour accéder à cette fonctionnalité.



Pour vous inscrire à cet événement et consulter le replay, vous devez posséder un compte.

Description

Après deux mois de confinement, on parle d’ouverture progressive de l’activité. Mais l’impact de la crise sur la situation financière, logistique et commerciale des entreprises sera déterminant pour un retour à une situation aussi normale que possible. Nous risquons ainsi de nous retrouver avec une augmentation très significative de l’endettement des entreprises, un assèchement de leur trésorerie et des pertes éventuelles de parts de marché. Comment le Medef peut-il aider ses adhérents et comment négocie-t-il en leur nom auprès du gouvernement et de la Présidence ? 

1- Le Medef représente-t-il toutes les entreprises ou principalement les grandes entreprises ?
Quelles sont ses actions auprès des pouvoirs publics pour que cette crise dure le moins longtemps et ait le moins d’impact possible sur l’activité et l’avenir des entreprises françaises ?
La question des finances publiques et de l’endettement de la France fait-il partie des sujets de préoccupation légitimes du Medef ?

2- Comment décririez-vous cette crise ? Quelles en sont les caractéristiques qui te semblent les plus dangereuses et délétères ?
Certaines entreprises se trouvent-elles actuellement à cours de trésorerie ?
Le risque que nous connaissions une multiplication des faillites dans les mois qui viennent est-il significatif ?

3- A-t-on décidé de sacrifier des secteurs entiers ?
Les manifestations sportives et culturelles
Le tourisme (les achats de séjours d’été se font maintenant)
La restauration et le commerce non-alimentaire
L’évènementiel

4- Les aides mises en place par la puissance publique te semblent-elles suffisantes ?
Rappel de ces aides
Certains secteurs ont-ils été oubliés ou négligés (eg. la restauration, le commerce non-alimentaire) ?

5- Les prêts garantis par l’Etat et le report du paiement des charges sociales ne risquent-ils pas d’aboutir à une situation de surendettement (187.000 demandes pour 35Bn) ?

6- Le Premier Ministre, dans sa conférence de presse, a dit que le déconfinement ne signifiait pas le retour à la « vie d’avant ». Doit-on craindre un maintien d’une forte distanciation et une prorogation indéfinie de la fermeture des frontières, qui auront un impact très handicapant pour de nombreux secteurs, comme le tourisme et l’évènementiel ?

7- Comment envisagez-vous la reprise du travail ? Les entreprises devront-elles prendre des mesures sanitaires pour rassurer les salariés et contribuer à prévenir une éventuelle « seconde vague » ?

8- L’Etat qui s’est substitué aux acteurs économiques risque-t-il, lui-même, de se retrouver dans une situation de surendettement ; cela doit-il inquiéter les entreprises ?
On parle d’une situation « à la Japonaise » ; cette image te semble-t-elle juste ?

9- L’incapacité du pays à fabriquer des masques est-il le signe d’un déclassement de la France ? Du recul de sa capacité industrielle ?
L’Allemagne a beaucoup mieux géré la crise, avec beaucoup plus de lits en réanimation et infiniment plus de tests, alors que le poids des dépenses publiques représente 44% du PIB, contre 56,2% pour la France. Quels enseignements doit-on en tirer ?
Pensez-vous qu’à l’issue de cette crise, la France va relocaliser la production de produits essentiels à sa sécurité sanitaire (masques, médicaments…) ?
Le Medef y travaille-t-il ? Propose-t-il des plans de réindustrialisation ?
Pour rappel, les inscriptions sont possibles :
  • pour les événements exécutifs (Task Forces, Business Talks, Dîners) et conférences, jusqu'à la veille de la session ;
  • pour les Webinars, jusqu'à 30mn avant la session en ligne.
Passés ces délais, nous ne pourrons pas garantir votre inscription.
Dans tous les cas, nous vous invitons à prendre connaissance de la Charte des Adhérents de l'EBG.